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ALI HAMMAMI

AUDREY MARTINET

 

VIDÉO - DOCUMENTAIRE DE CREATION

Les vidéastes Audrey Martinet et Ali Hammami font un travail croisé sur la quête identitaire, les liens familiaux  et la révolution de Jasmin.
Audrey Martinet, vidéaste, construit un documentaire de création sur la Tunisie, intitulé : Qul (Dis). Elle écrit ce documentaire avec Ali Hammami, protagoniste du film. Revenant pour la première fois depuis 15 ans « au pays », Ali interroge l’héritage paternel, ce qu’il génère de contradictions, tant il est à la fois de conflit et de reconnaissance, tout comme l'est le sentiment étrange de la bi-nationalité. A cette histoire personnelle se mêle la grande Histoire, celle de la Révolution du Jasmin, qui dans le même temps, sonde elle-aussi les tunisiens dans leur architecture identitaire. Trois axes se croisent ici : - la dimension intime : la relation père/fils des Hammami - la dimension mondiale : la révolution de Jasmin - La dimension historique : l’héritage Arabo-Andalou de Testour. Le film s’élaborera sur ces vecteurs identitaires qui redessinent, encore une fois, le carrefour de la Méditerranée.
Lieu de tournage: Testour
En ce qui concerne Testour, l'urbanisme et l'architecture "polyglotte" (pour exemple la mosquée bâtie avec les pierres d'une ruine romaine) ainsi que la musique malouf viendront mettre à jour l'histoire des arabo-andalous en ce qu'ils sont parties prenantes à la fois de l'histoire de l'Europe et de celle de l'Afrique du nord, et qu'ils les lient irrémédiablement par l’eau, par les mots et les images.

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Tout-Azimuts

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Au gré des contrats à durée mal déterminée et des expériences pour combler le temps du chômage, j’ai acquis le plaisir de transmettre. Que les ondes hertziennes ou les paquets d’octets soient les porteurs de l’information, celle-ci reste la finalité ultime. Son, vidéo et texte enfin réunis grâce à l’explosion de la Toile, je peux enfin exprimer en mots une écoute singulière du monde.
D’abord à la radio, pour saisir l’impact et la force du verbe. Accompagnement musical, chronique culturelle ou présentation de flash d’information, l’exercice se concluait toujours par une passion un peu plus grande pour le média. Ce fut aussi une lutte pour affirmer mon patronyme, caché à mes débuts pendant 18 mois sous le pseudonyme d’Alain Verneuil. L’actualité internationale me donnera l’occasion de comprendre plus tard le pouvoir de l’information, bras armé virtuel des propagandes belliqueuses.
Une période de chômage sera mise à profit pour embrasser le monde des réseaux sociaux alors naissant. Ce sera l’occasion de nouer des liens avec des artistes de plusieurs disciplines, dont la seule tare était de ne pas être connus des acteurs de l’industrie culturelle. Parmi eux, une rencontre me fera entrer dans une nouvelle dimension. En débutant une longue et fructueuse collaboration avec Audrey Martinet, vidéaste et auteur, l’image s’ajoute au son. L’exigence artistique devient un paramètre important, que je décide de servir en tant que producteur. Avec Audrey Martinet, la synthèse se concrétise dans la création de La Productrice.
L’Histoire et ma vie se percutent violemment quand, mon père tombant gravement malade, le pays originaire se libère du joug policier de Ben Ali. Un tyran dont je rappelais régulièrement sur les ondes les méfaits et qui m’aura éloigné de Testour, la ville de mes parents, plus de vingt ans. D’autres imposteurs, reconnaissables à leurs barbes, tentent depuis d’imposer leur dictature sur cette ville. Autant d’éléments qui constituent aujourd’hui le projet Azimuts, film sur l’héritage et l’identité, que j’écris avec Audrey Martinet.

Ali Hammami





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